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Tchad : Ricardo, un grand promoteur culturel de la paix

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Le premier directeur de la radio culturel au Tchad, la radio Harmonie, Nanadoumngar Labe Ricardo, devenu promoteur culturel à l’Institut français du Tchad depuis 18 ans, s’engage à motiver la jeunesse pour la paix et la réconciliation nationale à travers le dialogue. Son portrait à définir !

A la recherche de la confection la carte d’identité nationale tchadienne dans la commune du 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena, j’ai croisé Riccardo quand il est venu accompagner son cousin pour confectionner le passeport en vue d’une évacuation sanitaire au Maroc. Après la civilité d’usage, il s’est confié à moi pour me révéler ses ambitions de l’heure.

Lors de notre entretien, il tire un bâton de cigarette. Il fume allègrement. Habillé en pantalon noir et d’un tee-shirt aussi noir mentionné de la tournée de l’artiste tchadien Mawndoé Célestin dans le Tchad profond. Il avait les yeux rougis comme un colon en colère. Lui posant poliment la question de sa santé surtout de la transformation de ses yeux?

Il n’hésite pas un iota à me répondre : « Après avoir été gazé innocemment plusieurs fois dans la commune du 7ème arrondissement de la ville par les forces de l’ordre lors des manifestations interdites, j’ai continué à subir aux yeux, les séquelles de gaz lacrymogène que j’ai reçu». Me confie-t-il.

Dès lors, le promoteur animateur culturel a décidé d’embrasser la vie politique non pas pour se venger des atrocités du régime mais pour devenir le messie de la paix au sein de la société tchadienne. Après avoir mis sa connaissance et sa compétence à la disposition de plusieurs artistes et promoteurs culturels tchadiens, le correspondant de l’émission de la RFI « Couleurs Tropicales » au Tchad, il a dit au micro de Tchad Actu qu’il est déterminé à combattre au Tchad l’inégalité, la mal gouvernance, l’impunité, le népotisme.

« Je prône dans on existence que les tchadiens aiment la tolérance, le pardon, la justice sociale et le dialogue pour une paix durable ». Effectivement cette attitude a du mal à concevoir les méfaits de la société au sein des organisations de la société civile pour l’humanité, il a démissionné de la Fondation Grand Cœur, une initiative de l’ex première dame Hinda Déby Itno.

Célèbre promoteur et animateur culturel, après avoir subi les âpres de la vie quotidienne, il a décidé de descendre dans la rue comme l’ivoirien Charles Blégoudé pour transformer la mentalité de la jeunesse tchadienne à aimer la paix et la tolérance pour une cohésion pacifique.