Avec dix-huit aérodromes opérationnels pendant les années 2000, le Tchad se retrouve aujourd’hui avec seulement trois pistes secondaires qui fonctionnent difficilement aujourd’hui : Abéché, Moundou et Faya.

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Sabour Sadou, président des groupements de la Fédération des éleveurs de la province du Mayo kebbi Ouest a accordé un entretien à "Tchad Actu" sur la stratégie de sensibilisation menée pendant la campagne de vaccination 2023-2024 conjointe contre la PPR et PPCB au Sud du pays.

Au Tchad, alors que certains départements ministériels font des efforts remarquables pour relancer l'économie, le commerce, l'industrie et le développement social ces trois dernières années, celui des transports dirigé par Fatimé Goukouni Weddeye brille par son incapacité à initier et à piloter des projets pour faciliter le déplacement des biens et des personnes. Le Ministère est aussi dans l'incapacité d'entretenir et de préserver ces quelques infrastructures routières existantes.

Lors d’un entretien accordé à Tchad Actu pendant la campagne de sensibilisation de la vaccination conjointe contre la Peste des Petits Ruminants(PPR) et la Péripneumonie Bovine(PPCB) dans zone méridionale du pays, Moctar Maibouba explique la stratégie de sensibilisation des éleveurs dans les mosquées est efficace. Car, cela a permis de convaincre les éleveurs véreux qui finiront finalement à faire vacciner leurs bétails.

L'actualité qui défraie la chronique ces derniers temps est inéluctablement la hausse des prix du carburant au Tchad.
En effet, le gouvernement vient de revoir à la hausse le prix du super ou essence de 548 Fcfa initialement à 720 Fcfa. Raisons évoquées, le manque de scrupules de certains marqueteurs véreux qui préfèrent exporter le carburant vers les pays voisins au soucis de faire plus de bénéfices alors que le gouvernement a subventionné le prix des hydrocarbures au profit des consommateurs tchadiens. De plus, le gouvernement pense ainsi harmoniser les prix de ces produits avec les autres pays voisins.
A ce niveau, l'on est à croire que le gouvernement s'inscrit en faux dans tous les sens lorsque tout le monde sait pertinemment que le Tchad est un pays producteur de pétrole avec une raffinerie qui fonctionne à plein régime et malgré cette manne pétrolière les fonctionnaires sont les plus mal payés contrairement aux autres pays voisins.
Pourquoi faire porter le chapeau au citoyen alors que le gouvernement pourrait simplement sanctionner les véritables coupables que sont les marqueteurs véreux bien connus et qui excellent dans cette pratique illicite ?
En tout cas, il est nécessaire de se pencher sur les conséquences que pourrait entraîner cette dernière décision gouvernementale. Surtout que cela concerne tout le monde, qu'elle que soit sa catégorie socioprofessionnelle. Du simple conducteur de moto-taxi aux exploitants d'entreprises privées en passant par les ménages, chacun sait déjà la douleur à ressentir en cette période où l'électricité est devenue une denrée rare et qui se distribue comme par tontine dans la ville actuellement. C'est comme si aucune association de défense des droits des consommateurs n'existe dans le pays pour soulager la souffrance des tchadiens.
Est ce là une façon de démentir les récents propos du Premier Ministre, Dr Succès Masra promettant la fin du calvaire de ses concitoyens concernant la crise énergétique ?
Le Tchad est un pays producteur de pétrole et son seul problème est la mauvaise gouvernance. Et le gouvernement de transition a intérêt à éviter tout malentendu pouvant dégénérer en crise sociale surtout qu'il a des intentions électorales en perspective. Car des signes précurseurs de l'électricité en l'air en ce temps de délestage sont déjà prévisibles.
Oui, après la cherté de vie, la hausse du prix des hydrocarbures, l'on est en droit de s'attendre à celle du gaz butane et de bien d'autres denrées de première nécessité même si le gouvernement vient de réduire le prix de certains. Et dans tout cela tout augmente sauf le salaire. Alors, quelle promesse tenir au tchadien à l'issue de cette transition à l'occasion des joutes électorales ? Et Dr Succès Masra pourra t-il réussir la transformation de son pays dans ces conditions ?
Dans cette expectative, il est difficile d'envisager une lueur d'espoir pour un avenir meilleur aux tchadiens pour qui, même le strict minimum vital semble être une simple utopie. Seul le courage d'espérer en un miracle est permis pour l'instant. A chacun de s'armer d'un éveil de conscience nationale pour faire du Tchad un havre de paix, de bonheur et de prospérité.