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Tchad: ATPDH demande la clarification sur le retard d'indemnisation des victimes

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La présidente de l'Association Tchadienne pour la Promotion de la Défense des Droits de l'Homme (ATPDH), Jacqueline Moudeina, par ailleurs avocate des victimes de l'ancien président Hissein Habré, a animé hier mardi 7 septembre 2021, au CEFOD, une conférence de presse,  pour denoncer le manque de volonté de l'Etat tchadien à travers la Cour criminelle de N'Djaména et celui de la Chambre Africaine Extraordinaire(CAE).

 

 

Pour Me Jacqueline Moudeina, si l'Etat Tchadien a la  volonté manifeste pour l'évolution du réglement du fonds en faveur des bénéficiaires, les victimes seront indemnisées depuis belle lurette.

" Les victimes sont en train de mourir à petit feu parce que l'Etat tchadien et la Cour Extraordinaire Africaine n'ont pas la volonté politique pour engager la procédure afin de mobiliser ce fonds (82 290 000 000) pour dédommager les victimes", a-t-elle indiqué. Depuis six ans après le procès de HH, dit-elle,  les victimes sont restées toujours impatientes en attendant leur dédommagement. La Cour Extraordinaire Africaine a rendu la décision le 25 mars 2015 que l'ancien président  tchadien Hissein Habré doit verser au total une somme de 82 290 000 000 de nos francs CFA. Et l'ancien homme fort du Tchad était poursuivi, jugé et condamné à perpétuité par la Cour Extraordinaire Africaine. Dans les échanges avec  la presse,  Me Jacqueline a renpondu aux questions des journalistes sur les biens saisis de l'ancien président. Pour elle, HH a laissé un seul immeuble qui normalement le Parquet de N'Djaména devait instruire le service compétent pour évaluer la valeur correspondante en faveur des victimes. HH a aussi laissé dans son compte une montant insignifiant puisqu'il est sorti du pays avec une grosse de 7 milliards laissant le pays dos au mur. S'agit du sort des agents de la DDS condamés par la Cour criminelle de N'Djaména. Me Jacqueline a dit que les condamnés la police DDS purgent leur peine tranquillement dans leur villa à N'Djaména. " Aucun de leurs sont biens n'ont pas été saisis. C'est le Parquet Général qui a failli à sa mission pour n'avoir pas la volonté manifeste de d'exécuter la décision de la Cour Criminelle de N'Djaména", a-t-elle dit.