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Tchad: Wakit Tamma appelle à une nouvelle marche contre la junte

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Les associations de la société civile et des partis politiques de l’opposition regroupés dans Wakit Tamma ont appelé jeudi à une nouvelle marche samedi 11 septembre 2011 pour exiger la révision de la charte de transition et dénoncer les violations systématiques de droits de l’homme.

 

" Wakit Tamma annonce la tenue d’une marche samedi 11 septembre 2021. La raison du report de la marche antérieure annoncée par le gouvernement est fallacieuse. Rien ne pourrait jamais entamer la détermination de marche de Wakit Tamma », a déclaré mercredi à la presse, Max Loalngar, coordinateur de WakitTamma.

Par ailleurs, le coordinateur de Wakit Tamma, Max Loalngar convie la population tchadienne à sortir massivement sur l’ensemble du pays pour exiger la révision de la charte de la transition.

Le 29 juillet, l'appel d'organisations de la société civile tchadienne et du parti d'opposition "les Transformateurs", des centaines de personnes étaient descendues dans la rue dans la capitale N'Djamena contre "la confiscation du pouvoir" par le Conseil militaire de transition dirigé par Mahamat Idriss Déby Itno, fils du défunt président Idriss Déby.

Plusieurs centaines de personnes avaient manifesté jeudi 29 juillet 2021 à N'Djamena contre la junte qui avait pris le pouvoir au Tchad en avril après la mort d'Idriss Déby Itno, encadrés par un fort dispositif policier, selon un constat du Tchad Actu .

Des associations de la société civile et le parti "Les Transformateurs" de l'opposant Succès Masra avaient appelé à manifester contre "la confiscation du pouvoir" du Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par le fils d'Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby Itno, et "exiger la révision de la charte actuelle et l'organisation d'une conférence nationale souveraine, inclusive et globale".

La manifestation avait été autorisée sur une avenue, longue de 3 kilomètres, dans le centre de la capitale tchadienne. Les forces de l'ordre ont été massivement déployées. La manifestation s'est déroulée dans le calme.

La France pointée du doigt

"La France hors du Tchad", affirmait une pancarte et des drapeaux français avaient été brûlés. La France, ancienne puissance coloniale, est accusée par une partie de l'opposition de soutenir le nouveau pouvoir depuis que le président Emmanuel Macron est venu à N'Djamena rencontrer les nouvelles autorités à l'occasion des funérailles du maréchal Déby, seul chef d'État occidental à avoir fait le déplacement.

Depuis l'annonce de la mort du président Déby le 20 avril, Mahamat Idriss Déby Itno, 37 ans, concentre presque tous les pouvoirs. Il s'est arrogé les titres de président de la République et de chef suprême des armées. Il a promis des élections "libres et démocratiques" dans une période de 18 mois renouvelable, mais sans exclure une prolongation de la transition.

Des victimes de la répression

Le 27 avril, six personnes avaient été tuées à N'Djamena et dans le sud du Tchad, selon les autorités, neuf selon une ONG locale, au cours de manifestations interdites, à l'appel de l'opposition et de la société civile. Plus de 600 personnes avaient été arrêtées.

Le 12 juillet, elle avait autorisé pour la première fois une marche de l'opposition, en changeant l'itinéraire initial, ce qui avait poussé les organisateurs à annuler la mobilisation.

Le CMT avait dissous le Parlement et le gouvernement et abrogé la Constitution. Sous la pression internationale, la junte a finalement nommé un "gouvernement de transition" de civils le 2 mai, dirigé par Albert Pahimi Padacké, le dernier Premier ministre du défunt président.