FLASH INFOS
:
ArabicEnglishFrench

WhatsApp_Image_2021-01-28_at_13.40.58.jpeg

WhatsApp_Image_2021-03-28_at_22.56.08_1.jpeg

Tchad : le gouvernement interdit la marche de Wakit Tamma prévue pour ce samedi

le .

BE915763 30F4 4E1D AA68 D8E04369D957


Le gouvernement Tchadien a interdit vendredi strictement, dans un arrêté, la marche de Wakit Tamma prévue le 28 mai sur l’ensemble du territoire. Selon l’arrêté du ministère de la sécurité, cette marche est susceptible de causer des troubles à l’ordre public. D’autres manifestations prévues les 29 et 30 mai sont également interdites.

6 cadres de l'opposition avaient été inculpés et incarcérés notamment pour trouble à l'ordre public au cours d'une manifestation violente samedi sur passé contre la France, accusée de soutenir la junte militaire, selon le parquet . Les leaders de la société civile  ont été finalement transférés à la maison de Moussoro où ils sont actuellement détenus. Réunis ce jour 24 mai 2022 en assemblée générale extraordinaire et ayant constatée aucune avancée relative à la libération des leaders arrêtés, l’assemblée générale avait décidé d’observer une grève sèche illimitée dans les secteurs publics et privés sur toute l’étendue du territoire national avec service minimum dans les hôpitaux mais ce mot d’ordre n’a pas été suivi dans l’administration publique et les structures privées .

Cette marche de protestation contre la France et sa présence militaire, autorisée par les autorités, avait été émaillée d'incidents. Sept stations d'essence du groupe pétrolier français Total avaient été vandalisées et 12 policiers blessés, selon la police.

Wakit Tamma considère qu'ils ont été arrêtés à tort pour des "actes de vandalisme" commis par d'autres en marge ou après sa manifestation et exige leur libération immédiate.

Des syndicats, partis politiques d'opposition, groupes armés et ONG internationales ont aussi réclamé leur élargissement "immédiate et sans condition", quand le gouvernement appelle la justice à faire son travail dans une "procédure judiciaire classique".

Le procès des six prévenus s'ouvrira le 6 juin.

A la mort de l'ancien président, tué au front contre des rebelles il y a plus d'un an, son fils le général Mahamat Idriss Déby Itno avait repris les rênes du pays à la tête d'un groupe de 15 généraux, aussitôt adoubé par la communauté internationale, Paris en tête.

Mahamat Idriss Déby avait alors dissous le Parlement, congédié le gouvernement et abrogé la Constitution, tout en promettant des "élections libres et démocratiques" dans un délai de 18 mois au terme d'un dialogue national entre la junte, les groupes armés et l'opposition.