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Tchad: L'opposant farouche Masra contraint à l’exil

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Selon nos informations reçues ce mardi 8 novembre 2022, le président fondateur de la formation politique<< Les Transformateurs>> Masra qui vit dans la clandestinité depuis la manifestation sanglante du 20 octobre dernier, recherché par les autorités tchadiennes de transition,  a pu trouver une échappatoire pour s'exiler en passant par le Cameroun. Les autorités tchadiennes l'accusent d'être responsable des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022 qui ont endeuillé les familles tchadiennes.

L’opposition avait appelé à une manifestation pacifique demandant la fin de la période de transition et le retour des civils au pouvoir après l’organisation d’élections.

Des affrontements sanglants ont eu lieu et les autorités ont annoncé la mort d’une cinquantaine de personnes, dont une dizaine de membres des forces de sécurité qui s’opposaient à une violente « rébellion ».

Depuis cette date le gouvernement tchadien a suspendu les activités des partis d’opposition à l’origine des violences et mis en place un couvre-feu de 18h à 6h jusqu’au retour définitif à l’ordre dans les villes de N’Djamena, Moundou, Douba et Koumara.

L’Union africaine et l’Union européenne ont « fermement » condamné la répression des manifestations par les forces de sécurité.

Cette dernière a condamné les « violations flagrantes de la liberté d’expression et de manifestation » et La France, elle aussi, alliée de N’Djamena, a également dénoncé « la violence et l’usage d’armes létales contre les manifestants ».