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Maroc: Les journalistes Éric Laurent et Catherine Graciet condamnés à Paris pour chantage au roi

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Accusés de chantage sur le Roi Mohammed VI, les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet ont été condamnés à 12 mois de prison, ainsi qu'à une amende de 10.000 euros, apprend Tchad Actu de source sûre.

Les faits remontent au 23 juillet 2015, lorsqu’Éric Laurent contacte le secrétariat particulier du Roi Mohammed VI pour solliciter un rendez-vous, organisé le 11 août dans un palace parisien avec un émissaire de la monarchie, l’avocat Hicham Naciri.

Assis sur une chaise à la barre du tribunal, le journaliste français, a dit : « Je lui décris le contenu du livre, qui prévoyait d’évoquer des tensions dans la famille royale et des accusations de malversations financières impliquant des entreprises publiques du pays ».

 

M. Ralph Boussier, l’un des avocats du Royaume du Maroc dans cette affaire a répliqué les propos d’Eric Laurent : « C’est pas comme ça que ça s’est passé » ; réplique Ralph Boussier, en ajoutant que c’est Éric qui « évoque un arrangement ». Le projet de livre « n’a jamais existé, ils n’ont aucun élément pour l’écrire (…) Les révélations qui vont faire trembler le Royaume du Maroc : où sont-elles ? Il n’y a rien », argumente-il en estimant que les deux journalistes ont vu dans une tentative de chantage « une opportunité” pour “changer de vie ».

A l’issue de cette rencontre, le Maroc a porté plainte. Une enquête est ouverte et c’est sous la surveillance d’officiers de la police judiciaire que deux autres rendez-vous sont organisés, les 21 et 27 août. Lors du dernier, en présence de Catherine Graciet, les deux journalistes signent un accord pour retirer le projet de livre contre 2 millions d’euros. Avant d’être interpellés avec chacun 40.000 euros en liquide.

Le juge a également estimé la demande du Maroc recevable en ce qui concerne l'action civile. Les accusés ont été jugés solidairement responsables et condamnés, à ce titre, à une amende d'un euro (1 €) symbolique de dommages et intérêts et 5.000 euros conformément à l'article 475-1 du Code de procédure pénale.

Au pénal, les deux accusés ont été condamnés chacun à 12 mois de prison, ainsi qu'à une amende de 10.000 euros.