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Tchad : la famille royale Abbasside réclame le sultanat du Dar Ouaddaï

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Le secrétaire générale de la famille royale Abbasside du Dar Ouaddaï, a fait une déclaration ce vendredi 04 Mai 2023 à la Maison des Medias au Tchad pour demander la restauration de la famille royale Abbasside du Dar Ouaddaï dans ses droits historiques.

En effet, depuis la révocation par Décret N°0957/PR/MAT/2019 du 10 juillet 2019 du sultan Abbasside du Dar Ouaddaï Mahamat Ourada 2 et la nomination du Cherif Abdelhadji en violation des dispositions des articles 25,26 et 27 de la loi organique N°13/PR/2010, portant statut et attribution des autorités traditionnelles et coutumières du Tchad, nous famille royale Abbasside du Dar Ouaddaï, avons introduit plusieurs requêtes auprès des autorités administratives afin de nous rétablir dans nos droits a précisé le secrétaire générale de la famille royale Abbasside du Dar Ouaddaï Mahamat Saleh Adoum.
Pour lui aujourd’hui à cette violation de la loi organique N°13, vient s’ajouter une autre violation, celle des recommandations du Dialogue National Inclusif, censées régir la phase 2 de la transition en ce qui concerne les chefferies traditionnelles : « dépolitiser les chefferies traditionnelles et mettre fin à l’ingérence des politiques dans leur gestion afin de préserver la neutralité de l’Etat en tant que garant des us et coutumes », a-t-il ajouté.
Faudrait-il encore le rappeler insiste-t-il, que nous n’avons jamais cessé de dire que Cherif Abdelhadji n’est pas issu de notre lignée de prince ayant droit à la succession au trône du sultanat Abbasside du Dar Ouaddaï. Il poursuit dans sa communication que la loi organique a été promulguée en 2010 et depuis cette date dans tout les sultanats du Tchad, la succession au trone s’est toujours faite en respectant les dispositions de ces articles 25,26 et 27.
« Pourquoi au sultanat du Ouaddaï, on nous impose un usurpateur qui de part une politique d’exclusion, de marginalisation et de repli identitaire prônée par lui et ses partisans sont entrain de dénaturer l’histoire », s’interroge Mahamat Saleh Adoum. De surcroit, cette altercation a engendré des conflits intercommunautaires qui ont entrainé des pertes en vie humaine et une déchirure s’est installée au sein des composantes constituantes de la province du Dar Ouaddaï, réputée pour le bon vivre ensemble, a-t-il indiqué.
Pour conclure la famille royale Abbasside du Dar Ouaddaï, estime que l’Etat, tout en étant neutre, impartial et garant du respect des lois des us et coutumes doit rendre justice conformément aux dispositions des articles 25,26 et 27. Il attire par ailleurs l’attention du président de transition, président de la république chef de l’Etat que la nomination de Mahamat Ourada 2 au poste de conseiller n’exempte pas nos réclamations pour nous rétablir dans nos droits historiques.