Tchad : l’AJADR dénonce un climat de terreur généralisée contre les journalistes et hommes politiques
L’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural( l’AJADR) a dénoncé mercredi dans communiqué une situation malheureuse qui met en péril la démocratie et la protection de droit de l’homme dans le pays caractérisé par l’intimidation des acteurs politiques, les journalistes et les leaders de la Société Civile.
Selon l’AJADR, depuis la fin du mois de février, le régime de transition au Tchad s’acharne contre toutes voies disconcordantes à la sienne ; comme si le Tchad retourne vers une dictature sans précédente où personne ne doit critiquer les dérives du pouvoir. Il donne l’exemple sur l’assassinat de l’opposant politique YAYA DILLO et l’intimidation des journalistes Djimet Wiche.
« Et en date du lundi, 18 mars de retour de la Plénière du Conseil National de transition, une tentative d’intimidation du conseiller National Djimet Clément Bagao par des individus inconnus parce qu’il a dit la vérité durant cette plénière. Au lieu de chercher à coudre le tissu social déchiré, le régime de transition enfonce le clou, intimide et violente toute personne qui ose décrier son incapacité à pouvoir maitriser les revendications du peuple tchadien : l’inexistence de l’électricité, pénurie d’eau, cherté de la vie, augmentation sans aucune raison des prix de produit pétrolier à la pompe », déplore le coordinateur de l’AJADR, Deuba Rodrigue.
L’AJADR rappelle au Président de transition que le Tchad est signataire de plusieurs accords et traités sur la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, gage d’une bonne gouvernance.
Il relève que pendant que le Tchad cherche le retour définitif à l’ordre constitutionnel, le président de transition et son entourage se lance dans un comportement de chasseur d’homme pour cacher les insuffisances de leurs gouvernances sans résultat.
« Nous appelons la communauté internationale à intervenir promptement afin de demander au régime de transition d’arrêter immédiatement avec ce comportement qui risque d’amener le Tchad à l’implosion », conclut le président de l’AJADR, Deuba Rodrigue Tchoké.