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Tchad : UNICEF interpelle les gouvernements à investir pour la vaccination des enfants

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D’après un nouveau rapport de l’UNICEF en l’espace de trois ans, 67 millions d’enfants ont été privés d’un ou de plusieurs vaccins en raison des perturbations induites par la pandémie de COVID-19.

Pendant la pandémie de COVID-19, la perception de l’importance de la vaccination infantile a diminué chez les habitants de 52 des 55 pays à l’étude, avertit aujourd’hui l’UNICEF dans un nouveau rapport sur la vaccination.
La confiance à l’égard des vaccins étant volatile et s’inscrivant dans un contexte temporel spécifique, il sera toutefois nécessaire de recueillir et d’analyser des données supplémentaires pour déterminer si ces constatations sont révélatrices d’une tendance à plus long terme. Selon le communiqué, la vaccination continue de remporter un soutien relativement important en dépit des baisses observées. Dans presque la moitié des 55 pays étudiés, indique le document, plus de 80 % des personnes interrogées ont en effet jugé qu’il était important de faire vacciner les enfants.
Cependant, relève l’UNICEF, le rapport met en garde contre le risque de voir s’accentuer la menace posée par cette réticence à la vaccination, sous l’effet cumulé de plusieurs facteurs tels que l’incertitude relative à la riposte contre la pandémie, l’accès plus généralisé aux fausses informations, la perte de confiance à l’égard des experts et la polarisation politique.« Au plus fort de la pandémie, les scientifiques ont su développer rapidement des vaccins qui ont permis de sauver d’innombrables vies.
Malgré ce succès historique, poursuit le document produit par l’UNICEF, la crainte et la désinformation autour de la vaccination en général se sont pourtant propagées à aussi grande échelle que le virus lui-même », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. Elle rassure que : « Ces données sont un signal d’alerte préoccupant. La confiance à l’égard de la vaccination de routine ne doit pas compter elle aussi parmi les victimes de la pandémie, sous peine de voir prochainement un grand nombre d’enfants succomber à la rougeole, à la diphtérie ou à d’autres maladies évitables. »
Fait alarmant, cette baisse de confiance s’inscrit dans le contexte du plus grand recul ininterrompu des vaccinations infantiles en trente ans, occasionné par la pandémie de COVID-19. En effet, cette dernière a engendré la suspension des services de vaccination
Les enfants non vaccinés vivent dans les communautés les plus pauvres, les plus reculées et les plus marginalisées, dans des pays parfois en situation de conflit. D’après les nouvelles données produites aux fins de ce rapport par l’International Center for Equity in Heath, 1 enfant sur 5 au sein des ménages les plus pauvres n’a reçu aucun vaccin, contre 1 sur 20 au sein des ménages les plus riches indique le communiqué. Souvent, les enfants non vaccinés vivent dans des communautés difficiles d’accès (par exemple, en milieu rural ou dans des bidonvilles) et sont nés de mères qui n’ont pas pu aller à l’école et qui ont peu d’influence sur les décisions familiales. Ces problématiques sont d’autant plus présentes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où l’on recense environ 1 enfant zéro dose sur 10 en milieu urbain et 1 sur 6 en milieu rural.
Pour résoudre cette crise de la survie de l’enfant, l’UNICEF appelle les gouvernements à accroître leurs investissements en faveur de la vaccination et à collaborer avec les parties prenantes pour débloquer les ressources disponibles, notamment le solde des fonds alloués à la lutte contre la COVID-19.