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Tchad : « L’appui de l’UNICEF au gouvernement tchadien a atténué le taux de mortalité infantile dans la province qui par le passé était déplorable »

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A l’issue de l’entretien accordé par le délégué sanitaire de la province du Logone occidental à Tchad Actu, lors d’une mission des points focaux de la presse nationale conduite par le consortium (Ministère de la Communication, Ujt, MMT et l’UNICEF), le Dr Ongram Kouleta II, estime que la situation sanitaire de la mère et l’enfant est nettement améliorée grâce à l’appui de l’UNICEF ».

- La province du Logone occidental se porte-t-elle en bonne santé ?
Nous pouvons dire que notre province se porte assez bien en matière de la santé humaine, de l’hygiène et l’assainissement surtout celle de la mère et l’enfance grâce à l’appui du gouvernement et ses partenaires tels que UNICEF et l’Union européenne qui interviennent efficacement sur le terrain aujourd’hui. Ainsi, nous pouvons dire que les indicateurs sont acceptables et nous avons eu la chance d’avoir un projet pilote qui a mis en place les agents qu’on appelle « Le relais Communautaire de santé » dans le département de Guéni qui est l’initiative de la communauté elle-même et qui a permis de sensibiliser la population villageoise sur l’importance de la vaccination, de la consultation prénatale, etc.
-« Le relais Communautaire de santé » a-t-il vraiment de l’impact sur le terrain ?
Certes. Ce relai communautaire de santé nous a permis d’avoir le contact direct avec la communauté, d’amener les prestations de service au sein de la communauté pour répondre à leurs besoins sanitaires. A travers ce projet, nous avons aussi les agents recrutés qui sont formés et outillés et font un travail formidable avec les données que nous les trouvons en temps réel. Ces données nous permettent ensuite de faire des actions concrètes et de corriger quelques insuffisances que nous constatons sur le terrain. Nous avons des activités que nous leur confions sur la plateformes multisectorielle qui permet d’aider la population à résoudre certains problèmes, même si ces problèmes ne sont pas liés à la santé.
La population du Logone occidental a une forte densité. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez sur le terrain en matière de santé humaine?
Cette densité est un atout pour nous. Aussi faut-il le reconnaitre que cette population est éveillée en ce sens que malgré cette démographie galopante, sur le plan éducatif, la population a un niveau requis pour comprendre sur la question de bien-être. Nous constatons également qu’il y a une poche de la population qui refuse d’obtempérer aux conseils prodigués par le relais communautaire sur la question de la vaccination par exemple. Ce refus est dû aux pesanteurs socio-culturels qui pèsent sur la communauté. Mais nous arrivons toujours avoir des stratégies pour « formater » leur mentalité et les amener petitement à comprendre l’importance de la couverture sanitaire de leur communauté. Donc, La plateforme est un cadre qui permet à la population de résoudre ses problèmes à elle-même à travers la bonne gouvernance communautaire.
En tant que représentant du ministère de la santé publique et de la Production, qu’est ce qui est en train d’être fait pour pouvoir soulager la souffrance de la population?
Nous avons entendu leur cri d’alarme et nous avons fait dans notre d’action, les remaniements pour voir la cartographie sanitaire de la province. Nous sommes passés de 4 à 8 districts et 95 à 150 centres de santé. Le besoin est énorme. En principe, pour ouvrir une structure de santé, il faut voir un bon nombre de la population. Dans notre nouveau découpage, nous avons pris tout ceci en compte mais il faut reconnaitre que l’ouverture d’un centre de santé demande le personnel, les équipements et autres.
En outre, dans les structures où nous avons l’appui de l’UNICEF, les taches sont faciles. Par contre, là où c’est la communauté qui appuie, c’est très difficile. Néanmoins, je saisis cette opportunité pour faire le plaidoyer auprès du gouvernement à travers ses partenaires pour la construction d’un nouveau centre de santé inchallah.
Nous avons aussi un problème de réseau dans notre délégation où les données ne sont pas performantes. Surtout pour le système de données du couple mère et l’enfant, on a élaboré le document pour la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile malheureusement ces données stipulent que ces taux sont atténués mais ne diminuent pas à un rythme voulu. A l’hôpital provincial de Moundou par exemple répond aux normes. Par contre, nous avons aussi un autre qui n’est pas encore fonctionnel par manque des ressources humaines qualifiées puis des équipements qui devaient arrivés mais malheureusement. Pour conclure, l’appui de l’UNICEF au gouvernement tchadien a atténué le taux de mortalité infantile dans la province qui par le passé était déplorable