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Mali: Amadou Toumani Touré, ancien président du Mali est mort

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 L’ex-chef de l’Etat, qui a dirigé le pays de 2002 à 2012 avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire, est mort en Turquie, à l’âge de 72 ans. 

L’ancien président malien Amadou Toumani Touré (« ATT »), qui a dirigé le pays de 2002 à 2012 avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire, est mort dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 novembre en Turquie, à l’âge de 72 ans, ont rapporté un proche et un médecin. « Amadou Toumani Touré est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Turquie, où il était évacué pour des raisons sanitaires », a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) Oumar Touré, neveu du défunt. Amadou Toumani Touré avait subi récemment « une opération du cœur à l’hôpital du Luxembourg de Bamako, qu’il a créé. Tout semblait aller bien », a indiqué sous couvert d’anonymat un médecin de l’hôpital. « On a décidé ensuite de l’évacuer sanitairement. Il a voyagé sur la Turquie très récemment par un vol régulier. Malheureusement, il est décédé dans la nuit de lundi à mardi », a-t-il ajouté. Le nom d’Amadou Toumani Touré était associé à la transition démocratique du Mali. Militaire de carrière, « ATT » faisait partie du groupe d’officiers ayant renversé Moussa Traoré en 1991 après la mort d’une centaine de manifestants pour la démocratie. Porté à la tête de cette junte, il avait organisé des élections l’année suivante et transmis le pouvoir à un président civil, ce qui lui a valu le surnom de « soldat de la démocratie ». Il avait ensuite quitté l’armée avec le grade de général pour se faire élire président du Mali en 2002, avant d’être réélu en 2007. Réformes démocratiques « ATT » avait été salué pour les réformes démocratiques mises en œuvre dans son pays, jusqu’à son renversement, en mars 2012, par un putsch de soldats entrés en mutinerie contre l’incapacité du gouvernement à arrêter l’offensive, dans le nord du pays, de rebelles touareg et l’afflux de djihadistes en provenance des pays voisins. Le pays a sombré depuis dans une spirale de violences djihadistes et intercommunautaires qui se sont propagées au centre du pays, ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins.

AFP