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Algérie :Le patron de l’armée algérienne en visite officielle en France, une première en 17 ans

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Le chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP), le général Said Chengriha,    a effectué, lundi 23 janvier 2023, une visite officielle en France. Il a été reçu à cette occasion par  le président français, Emmanuel Macron.

D’après plusieurs observateurs, cette visite du général Said Chengriha à Paris s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre l’armée populaire algérienne et les armées françaises. La récente augmentation du budget de la défense de l’Etat algérien d’une valeur de 18 milliards de dollars, est une occasion pour Paris de nouer des contrats d’armement avec l’armée algérienne.

Toutefois, la vente des armes à l’Algérie s’avère un acte à haut risque, en raison de la proximité        de l’Algérie et de sa complicité avec les groupes armés de la région, à l’instar des milices séparatistes du front polisario, qui bénéficieront certainement de ces armes. Cette hypothèse hautement plausible aura pour effet d’exacerber l’instabilité régionale et de porter atteinte à l’intégrité du territoire marocain.

 En plus de la coopération militaire, le déploiement de l’armée algérienne dans la Région du Sahel serait parmi les questions ayant été traitées par les responsables français et algériens, notamment, en cette conjoncture où règne un véritable sentiment anti-français en Afrique. Du fait de cette situation, l’Algérie devrait jouer le rôle d’émissaire de la France au Sahel afin de tenter de juguler le sentiment anti-français grandissant dans la région sahélo-saharienne, alors qu’elle est partie à l’œuvre de déstabilisation de cette région.

 La visite de Chengriha en France soulève plusieurs interrogations sur les contradictions de Paris, victime de la percée russe en Afrique et apportant, à la fois, son soutien à l’un des principaux appuis de Moscou en Afrique (l’Algérie).

Cette visite démontre parfaitement la duplicité de l’Algérie (et de la France), qui, malgré des signes  de rapprochement avec l’Occident (Paris et Washington), demeure l’allié indéfectible de la Russie.

 L’alliance avec Moscou constitue même une constante des ailes influentes au sein de l’establishment algérien. Ce qui donne à ce déplacement de Chengriha en France une allure de duperie algérienne envers l’Occident. Une situation comprise par la France, consciente des capacités de nuisance de l’Algérie au Nord-Mali et dans les pays limitrophes de par son acquiescement à l’implantation russe dans la région, de ses supposés relations douteuses avec les régimes putschistes au Mali et au Burkina Faso ainsi que de ses rapports suspicieux avec les groupes armés de la région, serait même tentée de ramener l’Algérie de son côté au lieu d'une opposition d'intérêts entre les deux parties dans la région sahélo-saharienne.

 Toutefois, cette visite est perçue comme étant un service rendu par la France à la personne du Général Chengriha, décrié et accusé par l’opposition algérienne à l’étranger d’avoir commis des crimes et des exactions liées aux Droits de l’Homme et au trafic de drogues et d’armes. (révélations de Guermit BOUNOUIRA, qui ont fait le tour de la toile et qui ont ravivé des vérités sur le côté sombre de CHENGRIHA, déjà évoqué dans le livre publié par l’ex-officier de l’ANP, Habib SOUAIDIA,     en 2001, « la Sale Guerre »).

Son déplacement à Paris est une sorte de discrédit aux accusations des détracteurs du régime algérien.