Tchad: l'UJT invite les journalistes au recueillement de leurs confrères tués

A l’occasion de la huitième édition de la journée internationale pour la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, le président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) Abbas Mahmoud, a fait une déclaration, ce jeudi 02 novembre 2023 à la Maison des médias.

Cette édition est placée sous le thème « la violence exercée contre les journalistes, l’intégrité des processus électoraux et le rôle de leadership public ». Initié par l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, lors de 68eme session en 2013.

 Plus de 1.600 journalistes ont été tués dans le monde, et après de neuf cas sur dix de ces assassinats restent non résolus judiciairement. L’impunité mène à un plus grand nombre d’assassinat et représente souvent un symptôme d’aggravation des conflits et d’effondrement des systèmes de droit et de justice ».

Le président de l'UJT, Abbas Mahmoud  tient que les  es médias tchadiens et les journalistes ont de responsabilité  sociales tout en  exigeant  qu’ils jouissent de leur liberté d’agir et en bénéficiant d’une couverture sécuritaire et de protection suffisante pour mieux jouer leur partition.

« Le rôle des professionnels des médias est crucial. Mais seulement si les journalistes parviennent à exercer librement leur rôle, sans entraves, sans violence exercée contre leur personne et leurs matériels de travail, dans un contexte économique idoine et avec des lois qui les protègent ainsi que les pouvoirs qui les sécurisent », a poursuivi le président de l’UJT.

L’UJT invite à un recueillement, dans un premier temps, à la mémoire des journalistes assassinés, meurtris, martyrisés, disparus et/ou victimes de diverses formes de la barbarie humaine. Il s’agit de Narcisse OREDJE, Evariste DJAI-LORAMADJI, Service NGARDJELAI ET NOUBADOUM SOTINA.